La Force de Guerre des Mines est également en très mauvais état. En effet, l'essentiel de sa flotte a été mis en service dans les années 80. Le Chasseur de Mines Tripartite Éridan (1er de sa classe - ) a été mis en service en 1984 et a donc déjà 31 ans ! Et à l'exception du Sagittaire, tous ont au moins 27 ans ! Sans parler du concept, ils commencent à dater. Surtout avec une coque amagnétique 100% composite. Et les 4 Bâtiments Bases de Plongeurs Démineurs ne sont pas plus jeunes ayant 28-29 ans.
Comme envisagé dans le cadre du programme SLAMF (Système de Lutte Anti-Mines du Futur), je préconise donc de renouveler 100% de la flotte de guerre des mines avec des systèmes révolutionnaires mais également et surtout modulaires et évolutifs. Les drones de surface (ou USV) capables de déployer à distance des drones sous-marins (ou UUV) sont sans doute la principale (r)évolution. Mais le plongeur-démineur doit rester au centre de la guerre des mines, surtout en zone côtière où il peut intervenir.
Je pense qu'il faut envisager deux grandes familles de navires :
La deuxième grande famille est donc la flotte côtière. Elle regroupera les remplaçants des 12 vedettes de support de plongée et des 3 Bâtiments Remorqueurs de Sonars. Ayant seulement 19 à 25 ans, cela est moins urgent. Mais un produit idéal permettrait de le faire de manière pragmatique. C'est l'OCEAN EAGLE 43 MineHunter qui est autant un chasseur de mines qu'un patrouilleur léger. Idéal pour opérer dans les eaux territoriales françaises à moindre coût. Avec éventuellement quelques Bâtiments de Support de Plongée comme l'Alizé (A645 - seulement 9 ans de service), on aurait de quoi faire.
La situation est plus compliquée pour la flotte hauturière qui est donc la première grande famille. Là, tout est à faire dans les années qui viennent. Il semble acquis que 4 à 5 unités lourdes porte-drones seront au centre du dispositif. Elles transporteront 2 drones de surface porte-drones chacune.
C'est donc un nombre indéterminé d'unités qui devront être commandés. Mais on peut envisager au moins une trentaine d'unités dont 8-10 drones de surface. Quant aux solutions techniques,
certaines existent déjà. Le budget nécessaire pour renouveler une flotte relativement peu médiatique sera sans doute encore le plus gros soucis.
les commentaires sont modérés avant publication par l'auteur qui se réserve donc le droit de rejeter tout commentaires qui serait jugé irrespectueux, provocateur et/ou très mal orthographié.
en effet, pour faire avancer le sujet, il s'agit de faire des commentaires réellement constructifs et non de se servir de la zone comme défouloir.